Petit repas, grand effet !

La pauvreté des enfants en Allemagne

Lorsque Mateo et sa sœur Vanessa sortent de chez eux, on ne voit pas tout de suite qu'ils sont pauvres ; ils ne portent pas de vêtements déchirés, ils ont des jouets et ils vont régulièrement à l'école. Ce n'est qu'en y regardant de plus près qu'on se rend compte qu’ils n'ont pas une alimentation équilibrée et qu’ils ne sont pas en très bonne santé. Ils ont moins de chances de recevoir une éducation convenable et sont victimes d'exclusion sociale. En Allemagne, 2,7 millions d'enfants sont dans la même situation que Mateo et Vanessa (5ème rapport du gouvernement fédéral sur la pauvreté et la richesse, 2017). Un environnement solide peut les aider à améliorer leurs conditions de vie. Un tel environnement comprend, par exemple, des centres d'aide aux enfants et aux jeunes qui accompagnent des enfants comme Mateo et Vanessa dans leur processus de croissance. Dans ces centres, ils peuvent participer à de nombreuses activités gratuites de loisirs et d’éducation après l'école et recevoir des repas équilibrés. Accompagnés d’encadreurs, ils font leurs devoirs, reçoivent le soutien qu’il leur faut et renforcent les aptitudes et les compétences dont ils ont besoin au quotidien.

Contexte

La pauvreté des enfants représente l’un des plus grands défis sociaux en Allemagne. Selon des rapports officiels du gouvernement allemand, 2,7 millions d’enfants grandissent actuellement dans la pauvreté (5ème rapport sur la pauvreté et la richesse du gouvernement fédéral, 2017). Cela équivaut à un enfant sur cinq en Allemagne. Une étude à long terme menée par la fondation Bertelsmann Stiftung montre qu’il est très improbable de pouvoir sortir de cette situation de pauvreté (Tophoven et al., 2017). Pour les enfants touchés par la pauvreté, des effets alarmants sont présents dans tous les domaines essentiels de la vie ; il s’agit de domaines de base tels que la nutrition, l’habillement, la santé, le logement ou encore leurs chambres d’enfant. Mais les contacts sociaux des enfants aussi, ainsi que leur comportement dans le cadre de relations interpersonnelles sont également affectés par leur situation de pauvreté (Chassé, 2010). Ces enfants ne vivent pas certaines expériences importantes que beaucoup d’autres enfants et adultes, eux, considèrent comme allant de soi. Il s’agit notamment de moments d’insouciance et de gaité dans une vie quotidienne chargée de nombreuses inquiétudes et craintes. En raison de leur pauvreté, ces enfants sont victimes d’exclusion sociale, ce qui les marginalise souvent à long terme.

La bonne action

Votre bonne action permet d'offrir un repas sain aux enfants et aux jeunes touchés par la pauvreté dans les villes allemandes. Avec votre soutien, ils apprennent, après l'école dans un centre d'aide aux enfants et aux jeunes, à cuisiner un repas sain et équilibré et à manger ensemble. Et alors, rassasiés, ils sont à présent à même de s’adonner aux différentes activités de l'après-midi proposées dans le centre ; il s'agit notamment de projets sportifs et musicaux et, souvent, de l’aide aux devoirs, ce qui aide les enfants à revoir les leçons de la semaine afin de mieux suivre les cours à l'école. Étant donné que la plupart des familles n’ont pas les moyens de s'offrir des cours de soutien scolaire, les offres proposées par ces centres pour enfants et jeunes représentent des points de contact essentiels pour les enfants qui en bénéficient.